La recherche sur la culpabilité et la punition montre comment votre cerveau peut prendre des décisions partiales

  • Michael Waters
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Faire face à la culpabilité et au châtiment fait partie de la vie civilisée. En Amérique, le système du jury détermine la culpabilité de l'accusé après avoir pris connaissance de toutes les preuves. Après que le jury ait décidé, un juge déterminera la peine appropriée pour le crime.

Il s’avère que le système judiciaire américain est un moyen métaphorique d’atténuer les peines. Des recherches menées à l'Université Vanderbilt ont révélé que les processus utilisés pour évaluer la culpabilité et la punition se produisent dans différentes parties de votre cerveau. Ceci est intéressant parce que la recherche suggère que l’on peut changer, et pas seulement affecter, un autre.

Essentiellement, une partie de votre cerveau pourrait croire qu'une personne est sans culpabilité, mais une autre peut tout de même vouloir la punir. Ces deux parties peuvent être mutuellement exclusives. Cependant, les deux parties doivent être équilibrées pour que justice soit rendue de manière juste.

Le rapport s'appelle Du blâme à la punition: perturber l'activité du cortex préfrontal révèle les mécanismes d'application des normes. Dans cette étude, les chercheurs ont expliqué qu'ils utilisaient une SMTr (stimulation magnétique transcrânienne) sur une zone spécifique du cerveau pour modifier l'activité à l'aide d'un amplificateur de téléphone portable. La région du cerveau manipulée par les scientifiques est connue sous le nom de cortex préfrontal dorsolatéral. La publicité

L'expérience comprenait 66 volontaires. Les volontaires ont été confrontés à des scénarios de crimes allant de la destruction de biens à la mort. Le groupe a également appris à quel point le suspect était responsable du crime.

Ensuite, 33 personnes ont reçu une SMTr active, tandis que l'autre moitié a reçu un placebo. Les sujets devaient ensuite décider quelle punition imposer aux criminels dans les scénarios. Ces scénarios allaient des menaces à la sécurité à domicile, en passant par les agressions commises par les criminels.

Les résultats ont montré que ceux qui manipulaient leur cerveau avec la SMTr avaient choisi des punitions plus petites et moins lourdes d’impact. C’était même vrai pour les suspects qui étaient pleinement responsables des crimes dans les scénarios.

Dans les cas où l'accusé était complètement coupable mais n'avait commis qu'un petit crime, de nombreux sujets ont choisi de n'accorder que de petites punitions. La publicité

Les résultats de l'étude suggèrent que la perturbation de cette zone du cerveau a changé la façon dont les sujets ont pris leurs décisions. Ceci en dépit du fait que l'information n'a pas changé.

Selon cette recherche, la détermination de la punition appropriée nécessite que les deux parties différentes du cerveau travaillent en tandem pour trouver un équilibre. Dans l’étude, la SMTr a bouleversé cet équilibre et empêché de décider des punitions.

Des recherches antérieures ont suggéré que la partie du cerveau examinée dans cette étude est utilisée principalement dans des tâches simples. Il joue également un rôle dans la mémoire et le comportement. Les chercheurs croient maintenant qu’il s’agit d’un élément important d’une prise de décision complexe..

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Cette recherche a des implications importantes pour la prévalence croissante des neurosciences dans le système de justice pénale. Comprendre comment le cerveau prend ses décisions en matière de culpabilité et de punition peut éventuellement aider le système judiciaire à prendre de meilleures décisions. La publicité

Cette recherche, combinée à d'autres avancées en science du cerveau, telles que la compréhension du comportement criminel, peut aider à garantir que les sanctions appropriées sont appliquées aux coupables concernés..

Une meilleure compréhension de la manière dont la culpabilité et la peine sont décidées sera particulièrement importante dans le domaine des crimes commis par des mineurs. Comprendre comment les peines sont décidées pour la criminalité juvénile aidera, espérons-le, à créer un système de punition plus juste pour les jeunes.

Par exemple, des recherches récentes suggèrent que les jeunes sont plus susceptibles de commettre des crimes plus graves lorsqu'ils font partie d'un groupe. Les cerveaux plus jeunes réagissent plus aux récompenses dans les groupes que seuls. Cependant, les peines actuelles pour les crimes de gangs sont plus sévères que celles pour les crimes commis seuls. Ceci est en opposition directe avec les preuves scientifiques.

Évaluer la culpabilité et déléguer la punition sont des processus cognitifs distincts. Par conséquent, comprendre l’effet de ces processus sur la prise de décision est important. Si le système judiciaire peut reconnaître que les processus de prise de décision sont aussi complexes que le cerveau criminel lui-même, il peut créer des systèmes permettant de contrôler ces processus. La publicité

Bien qu'il soit impossible de savoir avec certitude, certaines estimations suggèrent qu'entre 2,3% et 5% des prisonniers américains sont innocents des crimes pour lesquels ils ont été condamnés. Faire appel à la recherche en neuroscience pour prendre de meilleures décisions peut aider à garder des innocents hors de prison.

Crédit photo en vedette: David Ohmer via flickr.com




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